Charles n°17
Les centristes sont-ils tristes ?
Pince-sans-rire, François Mitterrand avait coutume de dire qu’être centriste c’était être « ni de gauche, ni de gauche ». Si l’on prétend toujours qu’une élection présidentielle se gagne au centre, on peine néanmoins à définir cette famille politique sans cesse recomposée en micro-partis chamailleurs et soupe au lait, ne paraissant guère peser au moment des grandes échéances. Avec des entretiens de ses actuels ténors (François Bayrou et Jean-Christophe Lagarde en tête), des portraits de ses gloires passées (Raymond Barre) ou futures (Chantal Jouanno) et même un dictionnaire, Charles a sérieusement cherché à répondre à cette question obsédante : les centristes sont-ils tristes ?